Fanny Coppens
Trois questions à Fanny Coppens, scientifique à Sciensano
1. Qu'est-ce que la biosécurité ?
Dans le cadre de la CDB, il s'agit de la manipulation et de l'utilisation en toute sécurité des "organismes vivants modifiés" (OVM), en mettant l'accent sur la conservation de la diversité biologique. Les OVM sont des organismes dont le matériel génétique a été modifié par l'utilisation de la biotechnologie moderne, et sont également connus sous le nom d'"organismes génétiquement modifiés" (OGM) en dehors de la CDB.
En Belgique, le terme de biosécurité est compris de manière un peu plus large et inclut l'utilisation de pathogènes, c'est-à-dire d'organismes pouvant causer des maladies.
2. Quels sont les principaux défis que vous rencontrez dans votre travail ?
Ians la perspective de la COP-MOP10 / COP15, le principal défi que j'ai rencontré a été de défendre la position de la Belgique au niveau de l'UE, afin qu'elle soit prise en compte dans les différents documents de position de l'UE sur la biosécurité. Ces documents reflètent un consensus des positions de tous les États membres de l'UE et serviront de base aux négociations lors de la COP(-MOP).
3. Pourriez-vous décrire votre rôle et votre travail dans la préparation de la COP15 au sein de la délégation du BE ?
Pour les sujets du Protocole de Cartagena sur la biosécurité que je suis de plus près, je participe - avec d'autres collègues de l'UE - à la rédaction des prises de position de l'UE. En outre, avec le pilote du BE pour le protocole de Cartagena, je coordonne la collecte des commentaires des autres membres de la délégation du BE pour ces sujets.