Résumé
La République du Togo possède un vaste réseau d’écosystèmes humides aussi riches que diversifiés dont les zones continentales et marines. Conformément à l’arrêté N° 008/ MEPF/CAB du 04 novembre 1998, portant création du réseau national de gestion des zones humides, le Togo s’est fixé comme objectif la restauration et la gestion durable de ces zones humides.
Compte tenu des interventions non planifiées dans les zones humides urbaines et péri-urbaines au Togo, il est apparu nécessaire de préparer ce projet afin d’amener les utilisateurs de ces écosystèmes à intégrer la notion de conservation dans leurs diverses activités.
Ce projet qui vise à sensibiliser les populations des zones urbaines du Togo sur les conséquences de l’occupation anarchique des zones humides urbaines et péri-urbaines et par ricochet sur l’importance de sauvegarder la biodiversité des zones humides permettra d’organisation des ateliers d’information, de communication et d’éducation à l’intention des géomètres et des principaux entrepreneurs, des chefs de canton, des CDQ et des responsables des collectivités territoriales d’une part et à l’intention des parlementaires, des institutions gouvernementales, des ONG ou autres organisations de la société civile.
Force est de constater que de nos jours, le développement galopant des villes impacte dangereusement sur les zones humides qui existent dans ces zones. Il y a donc nécessité que les principaux acteurs qui interviennent dans la vente, l’exploitation et la construction dans ces écosystèmes fragiles soient suffisamment sensibilisés sur les dangers que non seulement eux-mêmes courent mais également et surtout les populations riveraines de ces zones car une modification et une transformation directe, planifiée ou non, des zones humides en zones urbaines entraîne des conséquences aigues associées entre autres, à la perte directe de biotopes, à la surexploitation des plantes et des animaux des zones humides dues non seulement aux résidus urbains et périurbains et à la prévalence accrue d’espèces exotiques envahissantes mais également à leur occupation anarchique